Je m’appelle Andrea Donnini et j’ai 41 ans. Depuis l’âge de 7 ans j’ai connu le Seigneur et j’ai été libéré du monstre que je gardais en moi depuis 32 ans, mon homosexualité. De l’enfance j’ai été attiré par les hommes ; aux femmes je n’y ai jamais fait attention, sauf pour les talons qu’elles portaient. J’ai compris assez tôt que les autres ne m’acceptaient pas, ils se moquaient de moi pour la façon que j’avais de marcher et de parler. J’ai alors commencé à me « corriger », mais surtout à me recroqueviller sur moi-même, sur mes silences, avec la peur du lendemain.
Au fur et à mesure que je grandissais, l’attraction vers le même sexe et le besoin de la satisfaire augmentaient. Jusqu’à quand j’ai décidé de laisser sortir celui que j’appelais « le monstre », afin de vivre mon homosexualité au grand jour. J’étais fatigué de cacher qui j’étais ; je ne voulais plus me détester pour ce que j’éprouvais. Mais j’avais besoin d’aimer et d’être aimé. Mes parents l’ont accepté et les guerres à la maison ont eu leur commencement. J’ai vécu 10 ans dans le monde homosexuel, dans les excès et en ayant eu un homme différent par soirée. Mais le vide et le besoin d’amour grandissaient toujours plus, jusqu’au jour où on m’a proposé de faire le drag-queen (homme déguisé en femme qui entretient un public hétérogène : gays, mais aussi des familles ordinaires). J’ai pris le nom de scène de Divina et je me suis senti comblé : j’avais de l’argent, le pouvoir, la célébrité. Mais cela n’a pas duré longtemps. Le besoin d’être aimé était de plus en plus fort. Jusqu’au jour où une personne m’a dit de me vouloir présenter un homme qui aurait pu résoudre tous mes problèmes. J’ai accepté. J’en avais déjà connus pas mal, un de plus ne changeait pas grande chose. Mais cet homme s’appelait Jésus, le seul qui sans vouloir rien en échange a été capable de m’aimer et de combler le vide que j’avais. Aujourd’hui, en compagnie du livre qui raconte ma vie, je parcours l’Italie pas seulement pour porter une parole d’espérance à beaucoup de jeunes qui vivent ce que j’ai vécu, mais aussi pour proclamer Jésus comme sauveur du monde.